Messe dominicale du 17 juin 1460

Petit tintement qui s’amplifiait en une volée de cloches, le ton était donné, il était temps de s’apprêter.
La toilette terminée, l’uniforme enfilé, la blonde traversa la citadelle, un air lui trottait dans la tête et son pas s’adonnait au rythme de la chanson qu’elle fredonnait.

"Une cloche sonne, sonne.
Sa voix, d'écho en écho,
dit au Gardes qui s'étonnent :
« C’est l’jour de prier l’Très Haut
C'est pour recueillir nos âmes,
Frèr’s et sœurs de tous les jours
Toujours, toujours cette flamme
Que jamais rien ne l’entame
protection, tendresse, amour."*

Heureusement, personne n’avait pu l’entendre, du moins, elle l’espérait, elle aurait pu faire fuir toute une assemblée juste en chantant.

Cessant de fredonner en voyant Soeur Clarissia, c’est d’un pas guilleret qu’elle gravit les marches pour aller la saluer avec un sourire finement dessiné sur ses lèvres

Bonjour ma Sœur, j’espère que vous allez aussi bien qu’on le puisse en un jour aussi radieux.


Pourquoi était-elle de si bonne humeur ? Elle ne le savait pas trop elle-même, le soleil peut-être, annonçant les beaux jours qui sait ? Peut lui importait de savoir après tout, elle se sentait bien.


*[hrp]Thème extrait et modifié de la chanson Les trois cloches interprétée par E.Piaf, T. Arena et bien d'autres. [/hrp][/quote]

Quote :

Merci pour votre présence Major. Je me souviens de vous, vous aviez participé à mon intégration en ces lieux lors de mon arrivée...j'en ai très bon souvenir.

Et bien ma soeur de rien mais c est mon devoir de m occuper des cadet je fais cela avec passion je essaye que mes cadet soie heureux de leur formation a la herse .

Une fois que tout le monde eurent achevé le récital, Kalif laissa quelques secondes s'égrener. Le silence prenait ainsi possession du lieu Saint. Kalif entreprit de débuter la lecture d'extraits du livre des vertus.

Quote :

Vita de Christos : Chapitre III

Extrait de son enfance à Nazareth

Christos aidait souvent son père à transporter les stères de bois du marché jusqu’à chez lui, et là, il regardait Giosep travailler le bois et lui donner forme.

Un jour, Christos dit :
" Ce bois que tu rabotes et que tu coupes pour en faire des charpentes, il est à l’image du monde. Car le monde sera tel que nous le bâtirons, aussi, il est important d’y travailler avec amour et attention. Les hommes sont des charpentes, et je ferai de ces charpentes le faîte de mon Eglise. "

Maria préparait un repas en mélangeant du pain rassis à du maïs et du lait, le tout bouilli dans une jarre.

Christos dit :
" Ce plat que tu prépares, ces aliments que tu mêles et que tu mélanges sont à l’image des peuples. Car ceux-ci doivent se mêler pour s’entendre et dégager ce parfum de bonheur. "

En retour, Giosep et Maria enseignèrent à leur enfant les principes de la vertu. Christos faisait preuve dans ce domaine d’une réceptivité extraordinaire. Il ne faisait pas qu’appliquer ces préceptes: il les vivait pleinement. Il respirait la vertu et tous les habitants du village étaient inspirés par son exemple.

En outre, Christos affectionnait à se promener dans la campagne et les déserts, passer du temps au milieu de la nature, en admirant la beauté de la création. Il foulait les herbes hautes, et usait ses sandales dans la poussière des dunes. Il s’engageait dans les sentiers, grimpait sur les montagnes et contemplait le monde dont il admirait l’harmonie et
l’agencement des éléments. Peut-être pensait-il alors aux causes premières de toute ces beautés ?

C’est ainsi qu’il passa son enfance, et qu’il grandit, au milieu de gens qu’il aimait.

Après avoir finit sa lecture, kalif monta en chaire afin de commencer son sermon :

Mes enfants, je viens de vous lire un passage très important du livre des vertu et comme vous pouvez le voir depuis son plus jeune age christos possède déjà les enseignements d' aristote. Mais le plus important c'est quand il dit :

"En retour, Giosep et Maria enseignèrent à leur enfant les principes de la vertu. Christos faisait preuve dans ce domaine d’une réceptivité extraordinaire. Il ne faisait pas qu’appliquer ces préceptes: il les vivait pleinement. Il respirait la vertu et tous les habitants du village étaient inspirés par son exemple. "

Car le plus important dans la vie ce n'est pas d'appliquer bêtement se qu'on nous dit mais bien de le vivre, de suivre le bon chemin afin de donner l'exemple aux autres.

Son prêche termine, Kalif laissa sa place pour la suite et se prépara à commémorer comme Christos le leur avait enseigné, laissant un grand silence dans la salle, un silence de profonde méditation.