Messe du 06 Septembre 1457

Guiguil, entra dans l’église par la grand porte.


il alla allumer toutes les bougies et les cierges de la chapelle, puis Il s’agenouilla devant l’autel un cierge à la main pour rendre grâce et pria. DUM LUCEBIT SOL PERMANEBIT NOMEN DOMINI Il remercia longuement le Seigneur, et pria pour la pérénité de la paix. Lorsque ses prières furent terminées, Puis demanda à un des gardes présents ce jour là, pour travailler et servir la Grandeur de l’Eglise, de faire sonner avec toute sa force de membre de la GE, les cloches pour appeler les fidèles à la messe et à la prière.





Il alla ensuite se placer près de l’autel pour changer, pour accueillir les fidèles souhaitant assister à l’office.

Les cloches sonnèrent, je regarde le calendrier et oui déjà dimanche
Je m'apprêta et corrigea ma tenue avant de sortir puis je parcourue la citadelle bien calme jusqu'à la chapelle.
Je salua l'aumônier.

bonjour Monseigneur, belle journée de septembre

Puis j'entra, me signa et alla m'asseoir sur les banc réservés au sous officier

Eavan n'arrivait plus à assister à tous les offices célébrés à la Garde Episcopale. Elle n'en était pas fière. D'autant qu'elle avait pas mal de choses à mettre au point, son caractère ne passant pas auprès de ses collègues.
La jeune femme se présenta à la Chapelle et salua bien sobrement, avec genuflexion de rigueur, respect de l'étiquette à la lettre.

Monseigneur.

On lui avait reproché son manque de rigueur militaire, elle allait bien corriger ce défaut. On ne l'y reprendrait plus. Les traits étaient fatigués, le sourire poli mais guère plus, et pourtant elle appréciait beaucoup le Premier Aumonier ...

Le Premier Aumonier était un homme qui ne comptait pas le temps qu'il offrait aux autres. Elle lui sourit en tachant d'y mettre un peu d'entrain, ses mots lui avaient fait plaisir.

Je m'en rappellerais Monseigneur.

Puis sans prendre davantage de temps à l'Evèque de Langres, la jeune femme entra et se signa avant d'aller s'asseoir.

Eavan réfléchissait à l'offre de l'aumonier. Elle avait l'habitude d'aller voir l'Evèque de Toulon mais une partie de sa préoccupation touchait la petite fille de celui ci, nul besoin d'aller lui rajouter de l'inquiétude. Et puis cela ne concernait pas la Garde, alors le Premier Aumonier était il bien celui a qui elle devait s'addresser. Enfin dernièrement c'était à la Garde même qu'elle avait des ennuis. Et, elle ne doutait pas qu'aller montrer une faiblesse à un Haut Dignitaire serait une raison supplémentaire de s'entendre dire d'aller parler ailleurs de ses préoccupations.
A qui donc parler puisqu'à la Garde il ne fallait pas, et que chez elle elle ne pouvait pas ...
Eavan soupira avec un léger sourire ironique, songeant que si elle avait eu des personnes, des amis de confiance elle n'aurait pas tant de soucis.

Je me levai et alla près de l'autel pour prendre en charge la suite de la messe dominicale.

Merci Monseigneur.

Je repris ensuite la cérémonie.

Mes frères et soeurs de la Garde, c'est toujours un plaisir de vous retoruver en la chapelle Saint Abysmo pour célébrer un office.

Avant toute choses, vous vous en doutez, du moins je l'espère depuis le temps, je souris en regardant certains, il nous faut réciter les paroles d'absolution des péchés.
A ce titre, il est toujours bon de rappeler que les aumôniers sont là pour entendre vos confessions.

Quote :

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Quote :

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Quote :

Livre de la Création
Chapitre II - « La vie »


1 Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

2 Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout "vie".

3 Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

4 Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

5 Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

6 Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

7 Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.


Spyosu

J'ai grand plaisir à pouvoir célébrer cette messe en ce jour car, une fois n'est pas coutume, ce texte du Livre des Vertus nous permet de parler de la vie.

Nous parlons bien trop de la mort dans tous ses aspects et de ses conséquences pour presque en oublier que nous sommes tous ici encore vivants et que nous avons encore beaucoup à faire sur ce monde.

Que nous apprend ce texte ? A vrai dire, si vous êtes venus aujourd'hui pour apprendre des notions de théologie que peu de gens seraient à même d'apprendre, vous serez fort dessus par cet office.

Nous devons simplement nous rappeler que, quoi qu'ils puissent se dire, se faire, quoi que l'homme soit à même de créer à l'aide de sa plus grande des cruautés, nous sommes tous nés et imprégnés de l'amour de Dieu.

La où certains ont le défaut de s'attarder sur la mort, je vous dirai que la vie est éternelle. La vie se propage, la vie s'enfuit, mais la vie est partout, en nous, autour de nous. Certains nous quittent, mais continuent leur vie au Paradis solaire, d'autres vivent d'interminables années dans les flammes de l'Enfer lunaire.

En fin au delà de la vie, retenez l'amour. Nous sommes nés de l'amour du Très-Haut, et le sens de la vie dépend de notre capacité à L'aimer en retour et à nous aimer.

C'est en parti ce message, que les Saintes Armées transmette en combattant les hérétiques, en escortant les prélats.