[DC-SA] VIII - Les Ordres Militaro-religieux

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VIII - Les Ordres Militaro-religieux

Article I : présentation

§1. Sont dicts Ordre militaro-religieux tout ordre à branche militaire au service exclusif de la Sainte Eglise. De par ce fait, leur allégeance prime est celle qui les lie au Pape et à la Curie.
§2. Les Ordres militaro-religieux, en tant que parts de la Congrégation des Sanctes Armées sont sous l’égide du Cardinal Connétable de Rome, en charge de la Congrégation des Sanctes Armées.
§3. Leur but premier est la défense de la Paix et de la Foi, de ses ministres, de ses fidèles et de ses bâtiments. Ils ont aussi pour rôle de trouver et de combattre les ennemis de la Foi.

Article II : la reconnaissance

§1. Afin de bénéficier du statut d’Ordre militaro-religieux de la Sainte Eglise Aristotélicienne ainsi que de la reconnaissance papale et des privilèges et obligations que cela engendre, l’ordre postulant doit tout d’abord réunir plusieurs critères dans plusieurs domaines correspondant aux étapes de la reconnaissance.

§2. Après une période d'observation où l'ordre postulant aura plusieurs fois émis le souhait de rejoindre les Saintes Armées, celui ci sera testé et éprouvé au cours d'opérations et de missions pour s'avérer de sa bonne foi, de la profondeur de son engagement et de ses membres. Cette période préliminaire peut être très longue et ne saurait connaître de limite maximale. Le délai minimum par contre est fixé à quatre mois d'engagements répétés et justifiables, durée somme toute courte face à la longue vie d'un Ordre militaro-religieux.

§3. Une fois la motivation sincère éprouvée, une patente de validité peut déjà être décernée, mais cela n'est nullement obligatoire. Commence alors la procédure de reconnaissance en elle même.

§3.1 De la vérification
Un membre de la Sainte Inquisition sera chargé de vérifier que toutes les conditions sont remplies. Pour cela, il devra avoir un accès complet au domaine de l'Ordre postulant. De même, tous les membres de l'Ordre devront lui répondre franchement et sans détours.
L'inquisiteur rédigera alors un rapport qu'il fera parvenir à la Congrégation des Saintes Armées.

§3.2 De la composition:
- l'Ordre doit compter au moins vingt membres actifs
- l'Ordre doit compter au moins un clerc apte à donner les sacrements
- tous les membres doivent être Aristotéliciens
- tous les membres doivent être baptisés
- les membres qui auraient auparavant commis des crimes ou des délits doivent avoir purgé leur peine et avoir confessé leurs fautes
- les membres dirigeants et haut cadres de l'Ordre ne peuvent avoir eu quelconque problème avec la Justice
- la moitié des membres se doit de posséder épée et/ou bouclier
- aucun membre ne doit faire partie d'un autre ordre religieux, mais un même membre peut à la fois faire partie d'un ordre militaire et d'un ordre non-militaire

§3.2.b
Ce premier volet se termine par une cérémonie ayant pour thème la fraternité au sein de l'Ordre, après acceptation du représentant de la Sainte Inquisition.

§3.3.a De la Structure Hiérarchique

- l'Ordre doit se doter d'une Règle
- cette Règle doit imposer la religion Aristotélicienne comme unique Foi au sein de l'Ordre
- cette Règle doit être conforme au Droit Canon
- cette règle doit intégrer : des processus électifs et des processus de contrôle de tous ses membres a minima
- les structures de commandement devront être conforme aux règles en vigueur à l'Etat Major des Saintes Armées
- les membres dirigeants ou fondateurs doivent être reconnus et élus par leurs pairs
- l'Ordre doit clairement distinguer les trois voies en son sein : clergé séculier, clergé régulier et tiers-ordre (laïcs)
- des statuts spécifiques doivent être créés pour permettre cette distinction
- l'Ordre doit assurer une formation de ses membres par un noviciat d'au moins 60 jours avant acceptation définitive au sein de l'Ordre.

§3.3.b
Ce deuxième volet se termine par une cérémonie de bénédiction d'un Prélat, après acceptation par la Congrégation des Saintes Armées. Si la Patente de Validité n'a pas été attribuée, c'est à la fin de ce volet qu'intervient sa délivrance.

§3.4.a De l'implantation géographique

- implantation en accord avec les besoins des Saintes Armées
- un redéploiement des membres peut être imposé partiellement ou totalement par la Congrégation des Saintes Armées
- implantation permettant le contrôle de points stratégiques ou d'importance pour l'Eglise Aristotélicienne à portée

§3.4.b
Ce troisième volet se termine par une cérémonie interne mettant en exergue l'importance du dévouement envers l'Eglise Aristotélicienne.

§3.5.a De la fidélité

- l'Ordre doit obligatoirement prêter serment à sa Sainteté le Pape et à la Sainte Curie.
- l'Ordre ne peut pas prêter serment à qui que ce soit d'autre
- l'Ordre doit défendre la foi Aristotélicienne partout où il le peut
- l'Ordre doit reconnaître la prééminence de la Congrégation de l'Inquisition et de la Congrégation des Saintes Armées en matière militaire
- l'Ordre doit jurer de partir en croisade lorsque ladite congrégation le lui demande
- l'Ordre doit jurer se plier aux ordres ou exigences des dites Congrégations

§3.5.b
Ce quatrième volet se termine par la plus grande des cérémonies, à Rome, cérémonie de serment de fidélité à l'Eglise et à la Sainte Curie et de reconnaissance de l'Ordre.

§4. Lorsque l’ordre est finalement jugé digne de rejoindre les rangs des Sanctes Armées, Une importante cérémonie est organisée à Rome dans la basilique Sainte Titus. Au cours de cette cérémonie, le Grand-maître de l’Ordre prête serment devant les fidèles assemblés et devant les représentants de la Sainte Eglise .

§5. L’ordre prête un serment d’allégeance au pape et à la Curie. Ce serment lui fait ensuite intégrer les rangs de la congrégation des Saintes Armées.

§6. Le serment prononcé sera le suivant :

Quote :: « Moi……, Grand Maître et représentant de l’ordre de ……
En accord avec notre charte et avec nos principes,
Souhaite aujourd’hui mettre notre ordre au service de la Sainte Eglise Aristotélicienne.

Par conséquent, nous nous engageons à toujours défendre les valeurs, les biens, les croyants et les dignitaires de cette Sainte Institution,
Nous nous engageons à porter le fer à chaque fois qu’il le faudra contre les ennemis de la foi et à toujours porter assistance aux membres de cette Eglise.

En ce jour…… Nous jurons fidélité à Sa Sainteté le Pape et à la Curie.

A chaque fois qu’ils nous le demanderont, nous laisserons nos familles et nos maisons. Et si nous devons faire le sacrifice de quelques biens matériels ou même de nostre vie, nous le ferons sans hésiter car servir la juste cause est notre but. »

Article III : Des Ordres Militaires reconnus

A - De la prédominance des règles du Droit Canon

§1. Les Ordres militaro-religieux devront en tout point respecter le Droit Canon et devront être en conformité avec les règles énoncées pour les Ordres postulants.

§2. Des dérogeances exceptionnelles pourront être attribuées à certains Ordres en gage de privilèges particuliers ou de reconnaissance. Ces dérogations feront l'objet d'un Décret du Connétable de Rome, validé par la Curie plénière.

§3. Les ordres militaro-religieux devront être particulièrement attentifs aux définitions des charges et fonctions qui évoluent souvent.

B - Du respect du Dogme

§1. Les Ordres militaro-religieux devront en tout point respecter le Dogme et le considérer comme unique vérité.

§2. Les Ordres militaro-religieux sont les garants physiques de son repsct par l'ensemble de la communauté des fidèles.

C - De la conformité des Règles

§1. Les Règles internes aux Ordres militaro-religieux, bien que propres et libres de rédaction par ceux-ci, devront se plier aux exigences du Droit Canon et du Dogme.

§2. Les Règles internes aux Ordres militaro-religieux pourront faire l'objet de demande de modification de la part du Haut Conseil avec l'aval de la Curie, ou de la part de la Curie directement. Dans les deux cas, au moins une proposition de remplacement devra être proposée.

§3. La délivrance des Patentes de Reconnaissance ne pourront se faire qu'à la condition que les Règles soient en conformité avec le Droit Canon.

Subject: Re: [DC-SA] VIII - Les Ordres Militaro-religieux Sat 5 Apr 2008 - 1:32

Suite :

Quote :: Article IV : des devoirs et des obligations des Ordres et de leurs membres

A- De l’énoncé des dicts devoirs

§1. Les Ordres militaro-religieux reconnus par la Sainte Eglise Aristotélicienne se doivent d’obéir aux directives du Pape et de la Curie conformément à leur serment, sans quoi elles risqueraient de perdre leur statut d’Ordre reconnu par l’Eglise après un jugement par le Tribunal Interne de l'Eglise ou par bulle papale.

§2. Les Ordres se doivent de participer à la vie de la Congrégation des Saintes Armées en nommant des membres actifs aux divers Conseils.

§3. Les Ordres se doivent de tenir informé d’une quelconque manière que se soit le Cardinal Connétable à propos des grandes évolutions de l’Ordre et des informations importantes à propos de l’Eglise.

§4. Les Ordres se doivent de fournir un plein accès à leurs locaux au Cardinal Connétable ou au Cardinal Inquisiteur si ce dernier en fait la demande.

§5. Tout membre d’un ordre militaro-religieux est par là même membre de l’Eglise. Par conséquent, il doit faire preuve de respect envers les Dignitaires de l’Eglise.

§6. Les informations échangées par les différents Conseils de la Congrégation des Sanctes Armée sont confidentielles. Par conséquent, toute personne intégrant l’un ou l’autre de ces Conseils est considérée comme sous serment de secret de façon viagère et ne doit pas révéler ces informations sans autorisation du Cardinal Connétable.

§7. Les Ordres militaro-religieux, en tant que force militaire de l’Eglise Aristotélicienne se doit de combattre militairement lors des appels de la Curie ou du Cardinal Connétable. De plus en cas d’appel à la Croisade au moins 90 % de la branche militaire active (hors retraite) se doit d’y participer, sauf décision contraire ou adaptée de l'Etat Major.

§6. Les Ordres militaro-religieux reconnaissent la Sainte Inquisition et l'autorité de son Tribunal et offrent plein accès aux services inquisitoriaux après requête auprès du Cardinal Connétable. Les Ordres militaro-religieux reconnaissent aussi l'autorité et la compétence du Tribunal Interne de l'Eglise.

§7. Les Ordres militaro-religieux doivent respecter les décisions prises par les différents Conseils de la congrégation des Saintes Armées car ils en sont membres à part entière.

§8. Toutes les structures des Ordres rattachés à Rome, à savoir, chaque commanderie, chaque monastère, chaque abbaye, chaque couvent sont sous l'autorité de l'Archevêque Métropolitain de l'archidiocèse, relais de la Curie et du Pape.
Les pouvoirs de l'Archevêque se limitent à :
- Accepter ou non l'installation d'un ordre et la fondation d'une structure dans leur domaine juridique.
- Exercer un contrôle sur les ordres installés dans sa province. En cas de non respect des ordres de la Curie, du Droit Canon ou du Dogme, celui ci peut appeler l'Inquisition.

§9. Etant un Ordre militaire et religieux, ils se doivent de distinguer très clairement le temporel du spirituel.
Les clercs de l'aile religieuse ne pourront pas participer au domaine de la guerre, ils devront rester uniquement dans leurs obligations spirituelles.
Seuls les laïcs et les moines pourront porter les armes.

§10. Les Ordres militaro-religieux ou leurs membres ne pourront appartenir à aucune autre formation armée que celle de la Congrégation des Sanctes Armées. Ils ne pourront non plus agir sous bannière d’une armée temporelle quelle qu'elle soit. Toutefois, de façon exceptionnelle, le Haut Conseil ou le Cardinal Connétable pourront accorder une dérogation.

§11. Les membres d'un Ordre militaro-religieux devront suivrent un processus long et rigoureux visant à leur intégration définitive. Cette procédure peut être l'objet d'un audit ou d'un contrôle afin d'échelonner la qualité du recrutement.

§12. S'il doit quitter son Ordre, un membre d'un Ordre militaro-religieux doit faire requête écrite à son Grand Maître ou à son Dignitaire responsable. La requête fera l'objet d'une étude et sera ensuite transmise au Cardinal Connétable avec l'avis de l'Ordre. Une enquête pourra être ouverte à la discrétion du Haut Conseil des Saintes Armées qui étudiera le cas. C'est le Haut Conseil qui validera ou non la requête de démission du membre.
Renoncer unilatéralement à ses fonctions ou à son appartenance à un Ordre militaro-religieux est passible de poursuite devant l'Inquisition et d'excommunication.

§13. Un membre d’Ordre militaro-religieux démissionnaire pourra réintégrer son Ordre, si celui ci le désire et l'accepte à nouveau. En cas de nouvel démission, le membre ne pourrait plus être accepté dans aucun Ordre militaro-religieux ou dans une quelconque fonction au sein des Saintes Armées.

§14. Un membre d’Ordre militaro-religieux démissionnaire ne pourra pas intégrer un autre OMR. Dans certains cas particuliers, concernant par exemple un ex Dignitaire ou Chevalier, le Haut Conseil des Saintes Armées et le Conseil des Chevaliers d'Isenduil pourront être saisis et devront se prononcer favorablement pour la réintégration du membre démissionnaire.

§15. Un membre d'Ordre militaro-religieux renvoyé ou démis de ses fonctions ne pourra pas intégrer un autre Ordre militaro-religieux ou dans une quelconque fonction au sein des Saintes Armées. Exceptionnellement, une requête motivée peut être adressée au Cardinal Connétable. Il sera du ressort de la Curie de faire réintégrer le membre renvoyé ou démis. Mais en aucun cas, celui ci ne pourra réintégrer son Ordre militaro-religieux d'origine.

§16. Un membre d'Ordre militaro-religieux démissionnaire et ne réintégrant pas son Ordre perdra ses titres et rangs. Il en sera de même s'il dispose d'une dérogation pour intégrer un autre OMR ou une autre fonction dans les Saintes Armées.

§17. Un membre d'Ordre militaro-religieux démis ou renvoyé perdra ses titres, rangs et décorations.

§18. Un membre d’ordre militaro-religieux, comme tout membre de l’Eglise, se devra de faire prévaloir en toute circonstance son allégeance lige envers icelle. Toutefois, s’il est issu de la noblesse, il est de son devoir de préciser, à chaque fois qu'il prêtera allégeance, que son allégeance lige, du fait de son statut de clerc ou militaire de l'Eglise, va en premier lieu à la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine.

B- Du respect des devoirs et des obligations

§1. En cas de manquement aux devoirs et obligations de la part d’un membre d’un Ordre militaro-religieux, le Cardinal Connétable pourra saisir la Sainte Inquisition ou le Tribunal Interne qui aura le pouvoir d’enquêter sur les faits et de condamner la dite personne selon la législation en cours au moment de l’acte. Ce jugement aura lieu, si possible, en coopération avec le représentant de la justice de l’Ordre concerné. L’inquisition ne tiendra pas compte des éventuelles sanctions que l’accusé subira, en supplément au sein de son Ordre.

§2. En cas de manquement aux devoirs et obligations de la part d'un Dignitaire d'un Ordre militaro-religieux, la Curie pourra se saisir directement de l'affaire et statuer, à l'instar de tout membre de l'Eglise Aristotélicienne.

§3. L’Ordre se doit de s’incliner devant une décision de la Sainte Inquisition, du Tribunal Interne ou de la Sainte Curie, comme chaque membre de l’Eglise Aristotélicienne.

§4. En cas de soupçon de manquement aux devoirs et obligations de la part d’un membre d’Ordres militaro-religieux faisant parti d’un des conseils de la congrégation des Sanctes Armées, le Cardinal Connétable pourra décider de l’exclure temporairement des Conseils concernés jusqu’à ce qu’une décision soit prise par la Sainte Inquisition ou que le Cardinal Connétable décide de son retour. L’exclusion se fera après un vote du Haut Conseil. La durée de l’exclusion sera déterminée lors de ce vote.

§5. En cas de manquement grave aux devoirs et obligations de la part d’un Ordre militaro-religieux reconnu, la Curie pourra décider d’annuler la reconnaissance du dit Ordre après une enquête de la Sainte Inquisition.

§6. Concernant des manquements disciplinaires, un Cardinal est apte à sanctionner un membre d’Ordre militaro-religieux.

V Des privilèges des Ordres et de leurs membres

De par leur appartenance de droit à l'Eglise, leur dévouement et leur reconnaissance, les Ordres Militaro-religieux disposent de privilèges qui leurs sont inaliénables. D'autres privilèges spécifiques pourront être exceptionnellement attribués ou retirés en fonction des actes des Ordres.

A - Des privilèges des Ordres militaro-religieux

§1. Les Ordres militaires sous allégeance papale et se conformant au présent Droit Canon sont les seuls à pouvoir jouir de l'appellation d' "Ordre militaro-religieux".

§2. A l'inverse des ordres non allégeant, les Ordres militaro-religieux peuvent disposer d'autant de clercs qu'ils le désirent et peuvent en recruter.

§3. Les Ordres militaro-religieux peuvent recruter des laïcs, des clercs, ou des prêtres appartenant à d'autres ordres monastiques non militaires.

§4. L'Ordre du Temple est le seul Ordre militaro-religieux à pouvoir recruter et disposer de moines-soldats, dénommés communément Paladins. Les Grands Maîtres de n'importe quel Ordre militaro-religieux peut bénéficier cependant de ce statut particulier. Les Règles internes et propres à chaque Ordre militaro-religieux peuvent même l'imposer.

§5. Les Ordres militaro-religieux seront soutenus pour obtenir les reconnaissances des différentes nations des Royaumes.

§6. Les Ordres militaro-religieux, par dérogation à l'Hérauderie de l'Eglise, peuvent ainsi avoir leur propre Hérault.

§7. Les Ordres militaro-religieux, en tant qu'Ordres de l'Eglise Aristotélicienne, bénéficient en toute circonstance de son inconditionnel soutien.

§8. Les Ordres militaro-religieux disposent pleinement de leurs membres. Ceux-ci ne peuvent quitter l'Ordre sans suivre une procédure particulière.

§9. Les Ordres militaro-religieux jouissent d'une grande latitude et d'indépendance. La Congrégation des Saintes Armées et ses différents Conseils ne sont là que pour s'assurer d'une cohésion globale et d'une efficacité accrue des différents Ordres militaro-religieux.

§10. Hors période de crise ou de mobilisation, les Ordres militaro-religieux sont libres de gérer leurs domaines, Règles, fonctionnement interne et membres comme ils l'entendent. Ils devront garder cependant à l'esprit l'importance de l'équilibre et de la cohérence de leurs statuts entre Ordres Frères.

§11. Les Ordres militaro-religieux auront l'honneur de se voir confier la garde de précieuses reliques au nom de l'Eglise, afin d'en assurer la sécurité et d'en avoir la jouissance.

B - Des privilèges du Grand Maître.

§1. Le Grand Maître, en tant que représentant de l'Ordre se verra offrir une place à la Congrégation des Sanctes Armées.
Il fera, de ce fait, partie de l'Etat Major et du Haut Conseil des Saintes Armées.

§2. De part sa position de Grand Maître d’un Ordre reconnu par l’Eglise, le dit Maître aura le même rang qu’un évêque et pourra ainsi traiter d’égal à égal avec lui.

§3. Le Grand Maître ou son représentant direct peut avoir accès à l'Assemblée Episcopale sans Frontières ainsi qu'aux Assemblées Episcopales afin d'être au fait des évènements.

§4. Le Grand Maître peut disposer d'une suite et de Frères à son service pour faciliter l'accomplissement de ses tâches et fonctions. Celle ci ne devra en aucun cas être trop ostentatoire.

§5. Le Grand Maître pourra circuler à dos de monture ou en carrosse dans Rome et sur la grand Place d'Aristote.

§6. Le Grand Maître aura accès aux jardins Pontificaux, aux parties basses et aux salons du Palais Pontifical. Il pourra en outre obtenir avec facilité une entrevue avec n'importe quel membre de la Curie, en fonction cependant de leur emploi du temps.

§7. Le Grand Maître pourra donner des ordres ou instructions à tout membre des Saintes Armées, si cela n'est pas contraire aux directives de leurs propres supérieurs ou ordres de mission. Ce droit n'est pas applicable à la Garde Pontificale Romaine, qui reste sous le ressort et le commandement unique du Saint Père et de ses représentants romains.

C - Des privilèges des Dignitaires et Chevaliers.

§1. Les Dignitaires et Chevaliers des Ordres militaro-religieux, de part leur statut, représentent l'élite des ordres. C'est pourquoi, ils pourront avoir accès, avec accord du Cardinal Connétable ou du Chevalier Sénateur qui peuvent refuser sans justification, à l'Etat Major des Sanctes Armées.

§2. Les Dignitaires des Ordres militaro-religieux auront accès aux différents Conseils qui leurs sont attribués par leur Ordre en cas d’absence de leur part, un adjoint, dûment nominé par l’Ordre le remplacera sur le champs en ce uniquement jusqu’au retour du Dignitaire. Si aucun adjoint ne remplace un dignitaire d’un Ordre militaro-religieux lors d’une absence de plus d’une semaine, l’Ordre se verra sommé d’en nommer un afin de ne pas paralyser les Sanctes Armées.

§3. Tout Chevalier d’un Ordre militaro-religieux verra son titre de noblesse reconnu par les institutions héraldiques des autres Royaumes ou Empires dont la Religion officielle est l’Aristotélisme.

§4. Tout Dignitaire ou Chevalier pourra circuler à dos de monture dans Rome à l'exception de la grand Place d'Aristote.

§5. Tout Dignitaire ou Chevalier aura accès aux jardins Pontificaux et aux parties basses du Palais Pontifical.

D - Des privilèges des membres des Ordres militaro-religieux

§1. Le membre d'un Ordre militaro-religieux est de fait considéré comme membre de l'Eglise et doit être traîné comme tel. Il bénéficie des mêmes avantages prévus dans les Concordats. Le fidèle aura droit au respect des fidèles en toute terre aristotélicienne.
Quiconque manquerait à ce respect serait passible de poursuites par la Très Sainte Inquisition.

§2. Les membres d'un Ordre militaro-religieux pourront recevoir gîte et couvert dans toutes les Maisons du Seigneur et seront traités en frères par tout clerc ou serviteur de l'Eglise.

§3. Les membres d'Ordres militaro-religieux sont soumis à l'autorité de leur Ordre et de la Congrégation des Sanctes Armées, ils ne sont tenus d'obéir à un ordre d'un clerc si ce n'est d'un Cardinal ou d'un Chevalier d'Isenduil, à la condition que cela n'entrave pas une mission en cours. Sa Sainteté le Pape, tout comme les Cardinaux Connétable ou Camerlingue et le Chevalier Sénateur peuvent cependant donner un ordre contraire et prioritaire.

Bonifacius wrote:: VIII - Gli Ordini Militari Religiosi

Articolo I: presentazione

§1. Sono detti Ordini Militari Religiosi (OMR) tutti gli ordini a carattere militare al servizio esclusivo della Santa Chiesa. Per questo il loro primo dovere è quello verso il Papa e la Curia.
§2. Gli OMR, in quanto parte della Congregazione delle Sante Armate sono sotto l'egida del Cardinal Conestabile di Roma, incaricato della Congregazione delle Sante Armate.
§3.Il loro primo scopo è la difesa della Pace e della Fede, della Chiesa e dei suoi ministri, dei suoi fedeli, delle sue proprietà. Sono anche incaricati di scovare e combattere i nemici della Fede.

Articolo II: Il riconoscimento

§1. Alfine di beneficiare della condizione di OMR della Santa Chiesa Aristotelica, così come del riconoscimento papale e dei privilegi e dei doveri che questo comporta, l'ordine postulante deve prima di tutto soddisfare vari criteri nei vari campi corrispondenti alle tappe del riconoscimento.
§2. Dopo un periodo d'osservazione dove l'ordine postulante avrà più volte dichiarato la propria intenzione di unirsi alle Sante Armate, l'ordine sarà messo alla prova in missioni o operazioni volte a verificare la propria buona fede e la profondità della propria vocazione e di quella di tutti i suoi membri. Questo periodo preliminare può essere assai lungo e non vi è alcun limite massimale. Il ritardo minimo è invece fissato a quattro mesi di impegni ripetuti e giustificati, durata tutto sommato breve se confrontata alla lunga vita di un OMR.
§3. Una volta che sia provata la motivazione sincera, una patente di validità potrà essere rilasciata, ma questa non è obbligatoria. Comincia quindi la procedura di riconoscimento.

§3.1 Sulla verifica
Un membro della Santa Inquisizione sarà incaricato di verificare che tutte le condizioni siano adempiute. Per questo dovrà avere completo accesso al dominio dell'Ordine postulante. Ugualmente tutti i membri dell'Ordine dovranno rispondere alle sue domande con franchezza e chiarezza.
L'inquisitore redigerà allora un rapporto che farà pervenire alla Congregazione delle Sante Armate.

§3.2.a Sulla composizione
- L'Ordine deve contare almeno venti membri attivi
- l'Ordine deve contare almeno un sacerdote incaricato di amministrare i sacramenti
- tutti i suoi membri devono essere Aristotelici
- tutti i suoi membri devono essere battezzati
- i membri che hanno nella loro carriera commesso dei crimini o dei delitti dovranno aver scontato la loro pena e confessato i loro peccati
- i membri dirigenti e gli alti offici dell'Ordine non potranno avere avuto alcun problema con la Giustizia
- la metà dei membri dovrà possedere una spada e/o uno scudo
- nessun membro dovrà far parte di un altro ordine religioso, ma un membro può a volte far parte di un ordine militare e di uno non militare al contempo

§3.2.b
Questa prima parte termina con una cerimonia che ha per tema la fratellanza in seno all'Ordine, dopo l'accettazione del rappresentante della Santa Inquisizione.

§3.3.a Della Struttura Gerarchica
- l'Ordine deve dotarsi di una Regola
- questa Regola deve imporre la religione Aristotelica come unica Fede in seno all'Ordine
- questa Regola deve essere conforme al Diritto Canonico
- questa Regola deve integrare: dei procedimenti elettivi e dei procedimenti di controllo su tutti i suoi membri.
- le strutture di comando dovranno essere conformi alle regole in vigore allo Stato Maggiore delle Sante Armate
- i membri dirigenti o i fondatori dovranno essere riconosciuti ed eletti da loro pari
- l'Ordine deve chiaramente distinguere le tre vie al suo interno: sacerdoti secolari, sacerdoti regolari e terzo-ordine (laici)
- delle condizioni specifiche devono essere create per permettere questa distinzione, all'interno degli statuti.
- l'Ordine deve assicurare una formazione dei suoi membri per un noviziato di almeno 60 giorni prima di essere accettati definitivamente in seno all'Ordine.

§3.3.b
Questa seconda parte si concluderà con una cerimonia di benedizione di un Prelato, dopo l'accettazione della Congregazione delle Sante Armate. Se la Patente di Validità non è assegnata, è alla fine di questa parte che viene rilasciata.

§3.4.a Della localizzazione geografica
- localizzazione in accordo con i bisogni delle Sante Armate.
- una ridislocazione dei suoi membri può essere imposta parzialmente o totalmente, dalla Congregazione delle Sante Armate
- la localizzazione è intesa a permettere il controllo di punti strategici o d'importanza per la Chiesa Aristotelica.

§3.4.b
Questa terza parte termina con una cerimonia interna che mette in luce l'importanza della dedizione verso la Chiesa Aristotelica.

§3.5.a Della fedeltà
- l'Ordine deve obbligatoriamente prestare giuramento a Sua Santita il Papa e alla Santa Curia.
- l'Ordine non può prestare giuramento a nessun altro.
- l'Ordine deve difendere la fede Aristotelica ovunque possa.
- l'Ordine deve riconoscere la preminenza della Congregazione dell'Inquisizione e della Congregazione delle Sante Armate in campo militare.
- l'Ordine deve giurare di partire in crociata allorquando la Congregazione glielo chieda.
- l'Ordine deve giurare di piegarsi agli ordini o alle esigenze di dette Congregazioni

§3.5.b
Questa quarta parte termina con la più grande delle cerimonie, a Roma, cerimonia di giuramento e fedeltà alla Chiesa e alla Santa Curia e il riconoscimento dell'Ordine.

§4.
Allorquando l'ordine è finalmente giudicato degno di unirsi ai ranghi delle Sante Armate, una importante cerimonia è organizzata a Roma nella basilica di San Titus. Nel corso di questa cerimonia il Gran Maestro dell'Ordine presta giuramento davanti ai fedeli riuniti e davanti i rappresentanti della Santa Chiesa.
§5. L'Ordine presta giuramento d'alleanza al Papa e alla Curia. Questo giuramento lo fa integrare ai ranghi della Congregazione delle Sante Armate.

§6.Il giuramento pronunciato sarà il seguente:
Io , Gran Maestro e rappresentante dell'Ordine , in accordo alla nostra Regola e ai nostri principi, desidero oggi mettere il nostro Ordine al servizio della Santa Chiesa Aristotelica.

Conseguentemente noi ci impegniamo a difendere sempre i valori, i beni, le credenze ed i dignitari di questa Santa Istituzione. Noi ci impegniamo a brandire il ferro contro i nemici della Fede ogni volta che sarà necessario e a portare sempre assistenza ai membri di questa Chiesa.

In questo giorno noi giuriamo fedeltà a Sua Santità il Papa e alla Curia.

Ogni volta che ci sarà chiesto noi abbandoneremo le nostre famiglie e le nostre case. E se dovremo sacrificare i nostri beni materiali o le nostre stesse vite, noi lo faremo senza esitare perché servire la giusta causa è il nostro scopo.

Articolo III: Degli Ordini Militari riconosciuti

A - Il primato del Diritto Canonico

§1. Gli OMR dovranno in tutto rispettare il Diritto Canonico e dovranno esservi conformi con la Regola enunciata come Ordine postulante.

§2. Delle deroghe eccezionali potranno essere conferite ad alcuni Ordini in pegno di privilegi particolari o per riconoscenza. Queste deroghe saranno oggetto di un Decreto del Conestabile di Roma, validato dalla Curia al completo.

§3. Gli OMR dovranno essere particolarmente attenti alle definizioni delle cariche e delle funzioni che cambiano spesso.

B - Il rispetto del Dogma

§1. Gli OMR dovranno rispettare in tutto il Dogma e considerarlo come l'unica verità.

§2. Gli OMR sono i garanti fisici del suo rispetto per l'intera comunità dei fedeli.

C - La conformità delle Regole

§1. Le Regole interne agli OMR, sebbene proprie e libere nella redazione, dovranno piegarsi alle esigenze del Diritto Canonico e del Dogma.

§2. Le Regole interne agli OMR potranno essere oggetto di modifica dopo richiesta dell'Alto Consiglio e col permesso della Curia, o per richiesta diretta della Curia. In questi due casi, almeno una proposta di modifica dovrà essere presentata.

§3. La consegna delle Patenti di Riconoscimento non potrà essere fatta se non a condizione che le Regole siano conformi al Diritto Canonico.

Quote :: Articolo IV: Dei doveri e degli obblighi degli Ordini e dei loro membri

A - Dell'elenco dei detti doveri

§1. Gli OMR riconosciuti per la Santa Chiesa Aristotelica dovranno obbedire alle direttive del Papa e della Curia conformemente ai propri giuramenti e impegni, senza però rischiare di perdere la propria condizione di Ordine riconosciuto dalla Chiesa dopo un giudizio del Tribunale Interno della Chiesa o a causa di una bolla papale.

§2. Gli Ordini devono partecipare alla vita della Congregazione delle Sante Armate nominando dei membri attivi nei diversi Consigli.

§3. Gli Ordini devono tenere informato in un modo qualunque il Cardinale Conestabile a proposito delle grandi evoluzioni dell'Ordine e delle informazioni importanti a proposito della Chiesa.

§4. Gli Ordini devono fornire pieno accesso ai loro locali al Cardinale Conestabile o al Cardinale Inquisitore se questo lo richiede.

§5. Tutti i membri di un OMR sono membri della Chiesa. Conseguentemente, essi devono dare prova di rispetto verso i Dignitari della Chiesa.

§6. Le informazioni scambiate dai differenti Consigli della Congregazione delle Sante Armate sono confidenziali. Conseguentemente, tutte le persone che facciano parte dell'uno o dell'altro di questi Consigli sono considerate legate da un giuramento di segreto a vita, e non dovranno rivelare queste informazioni senza l'autorizzazione del Cardinale Conestabile.

§7. Gli OMR, come forza militare della Chiesa Aristotelica, dovranno combattere militarmente all'appello della Curia o del Cardinale Conestabile. Inoltre in caso di invocazione alla Crociata almeno il 90% della parte militare attiva (non in ritiro) dovrà partecipare, a meno di una decisione contraria o una delibera dello Stato Maggiore.

§8. Gli OMR riconoscono la Santa Inquisizione e l'autorità del suo Tribunale e offrono pieno accesso al servizio inquisitorio dietro richiesta del Cardinale Conestabile. Gli OMR riconoscono anche l'autorità e la competenza del Tribunale Interno della Chiesa.

§9. Gli OMR devono rispettare le decisioni prese dai differenti Consigli della Congregazione delle Sante Armate, poiché ne sono parte integrante.

§10. Tutte le strutture degli Ordini collegati a Roma sanno che ogni caserma, ogni monastero, ogni abbazia, ogni convento sono sotto l'autorità dell'Arcivescovo Metropolita dell'Arcidiocesi, collegamento con la Curia e il Papa.
I poteri dell'Arcivescovo si limitano a:
- Accettare o meno l'installazione di un Ordine e la fondazione di una struttura entro il proprio dominio giuridico.
- Esercitare un controllo sugli ordini insediati nella sua provincia. In caso di non rispetto degli ordini della Curia, del Diritto Canonico o del Dogma, questi potranno appellarsi all'Inquisizione.

§11.Essendo un ordine militare e religioso dovranno distinguere chiaramente il potere temporale da quello spirituale.
I sacerdoti (preti) dell'ala religiosa non potranno partecipare al dominio della guerra, ma dovranno restare unicamente nelle loro obbligazioni spirituale. Solo i laici ed i monaci potranno portare delle armi.

§12. Gli OMR o i loro membri non potranno appartenere ad alcuna altra formazione che quella della Congregazione delle Sante Armate. Non potranno agire sotto una bandiera o una armata temporale qualunque. Tuttavia, in casi eccezionali, l'Alto Consiglio o il Cardinale Conestabile possono accordare loro una deroga.

§13. I membri di un OMR dovranno seguire un processo lungo e rigoroso che porti alla loro integrazione definitiva. Questa procedura può essere oggetto di una revisione o di un controllo al fine di migliorare la qualità del reclutamento.

§14. Se vuole lasciare il suo Ordine un membro di un OMR deve fare richiesta scritta al suo Gran Maestro o al suo Dignitario responsabile. La richiesta sarà oggetto di uno studio e sarà in seguito trasmessa al Cardinale Conestabile con l'avviso dell'Ordine. Una inchiesta potrà essere aperta a discrezione dell'Alto Consiglio delle Sante Armate che studierà il caso. E' l'Alto Consiglio che validerà o meno la richiesta della dimissione del membro.
Rinunciare unilateralmente alle proprie funzioni o alla propria appartenenza a un OMR è passibile di persecuzione davanti all'Inquisizione e di scomunica.

§15. Un membro di un OMR dimissionario potrà rientrare nel suo Ordine, se questo lo vuole e l'accetta di nuovo. In caso di una seconda dimissione il membro non potrà più essere accettato in nessun OMR o ricoprire alcun incarico in seno alle Sante Armate.

§16. Un membro di un OMR dimissionario non potrà essere integrato in un altro OMR. In alcuni casi particolari, ad esempio riguardanti un ex Dignitario o Cavaliere, l'Alto Consiglio delle Sante Armate ed il Consiglio dei Cavalieri d'Isenduil potranno essere interpellati e potranno pronunciarsi favorevolmente alla reintegrazione di un membro dimissionario.

§17. Un membro di un OMR deposto o dimesso dalle sue funzioni non potrà essere ammesso a nessun altro OMR o ricoprire un qualunque incarico in seno alle Sante Armate. Eccezionalmente, una richiesta motivata può essere rivolta al Cardinale Conestabile. Sarà quindi facoltà della Curia far reintegrare il membro rinviato o deposto. Ma in nessun caso costui potrà essere reintegrato nel suo OMR d'origine.

§18. Un membro di un OMR dimissionario e non reintegrato dal suo Ordine perderà i propri titoli e il proprio rango. Ugualmente accadrà se anche disponga di una deroga per unirsi a un altro OMR o assumere un'altra funzione nelle Sante Armate.

§19. Un membro di un OMR dimesso o deposto perderà i propri titoli, ranghi e decorazioni.

§20. Un membro di un OMR come tutti i membri della Chiesa dovrà far prevalere in ogni circostanza la sua fedeltà verso la Chiesa. Tuttavia se egli è membro della nobiltà sarà suo dovere precisare, ogni volta che presterà alleanza o impegno, che il suo primo dovere come sacerdote o militare della Chiesa, va in primo luogo alla Santa Chiesa Aristotelica e Romana.

B - Del rispetto dei doveri e degli obblighi

§1. In caso di mancanza ai doveri e agli obblighi di un membro di un OMR il Cardinale Conestabile potrà appellarsi alla Santa Inquisizione o al Tribunale Interno che avrà il potere di indagare sui fatti e di condannare la detta persona secondo la legislazione in corso al momento della mancanza. Questo giudizio avrà luogo, se possibile, con la cooperazione del rappresentante della giustizia dell'Ordine coinvolto. L'Inquisizione, nell'emettere il verdetto, non terrà conto di eventuali punizioni inflitte internamente all'Ordine.

§2. In caso di mancanza ai doveri e agli obblighi da parte di un Dignitario di un OMR la Curia potrà occuparsi direttamente della questione e giudicarlo alla stregua di un qualunque membro della Chiesa Aristotelica.

§3. L'Ordine si deve inchinare alle decisioni della Santa Inquisizione, del Tribunale Interno o della Santa Curia, come ogni altro membro della Chiesa Aristotelica.

§4. In caso di sospetta mancanza ai doveri e agli obblighi da parte di un membro dell'OMR facente parte di uno dei consigli della Congregazione delle Sante Armate, il Cardinale Conestabile potrà decidere di escluderlo temporaneamente dai Consigli stessi fino a quando sia presa una decisione dalla Santa Inquisizione o finché il Cardinale Conestabile decida il suo ritorno.
L'esclusione si farà dopo un voto dell'Alto Consiglio. La durata dell'esclusione sarà allora dermata da questo voto.

§5. In caso di mancanza grave ai doveri e agli obblighi da parte di un OMR riconosciuto, la Curia potrà decidere di annullare il riconoscimento di detto Ordine dopo una inchiesta della Santa Inquisizione.

§6. A proposito delle mancanze disciplinari, un Cardinale è incaricato di sanzionare un membro dell'OMR reo.

V Dei privilegi degli Ordini e dei loro membri

In virtù della loro appartenenza di diritto alla Chiesa, della loro devozione e del loro riconoscimento, gli OMR dispongono di privilegi inalienabili. Altri privilegi specifici possono essere eccezionalmente attribuiti o revocati in funzione delle azioni degli Ordini.

A - Dei privilegi degli Ordini Militari Religiosi

§1. Gli OMR sono fedeli al Papa e conformi al presente Diritto Canonico sono i soli a potersi chiamare “Ordini Militari Religiosi”.

§2. Diversamente dagli ordini non allineati, gli OMR possono disporre disporre dei sacerdoti che abbisognano e possono reclurarli.

§3. Gli OMR possono possono reclutare laici, sacerdoti, sacerdoti appartenenti a ordini monastici non militari.

§4. L'Ordine del Tempio è il solo OMR a poter reclutare e disporre di monaci soldati denominati Paladini. I Grandi Maestri di ogni ogni OMR possono beneficiare tuttavia di questa condizione particolare. Le Regole interne e proprie a ogni OMR possono ugualmente imporlo.

§5. Gli OMR saranno sostenuti per ottenere i riconoscimenti delle differenti nazioni dei Regni Rinascimentali.

§6. Gli OMR per deroga dell'Aralderia della Chiesa, possono disporre di un proprio Araldo.

§7. Gli OMR, come Ordini della Chiesa Aristotelica, beneficiano in ogni circostanza del suo sostegno incondizionato.

§8. Gli OMR dispongono pienamente dei propri membri. Questi non possono lasciare l'Ordine senza una procedura particolare.

§9. Gli OMR godono di un'ampia libertà ed indipendenza. La Congregazione delle Sante Armate e i suoi differenti Consigli esistono per assicurare la coesione universale e l'efficacia dei differenti OMR.

§10. Al di fuori di periodi di crisi o mobilitazione, gli OMR sono liberi di gestire i propri domini, Regole, funzionamento interno e membri come preferiscono. Dovranno mantenere però lo spirito di equilibrio e coerenza dei propri statuti tra i Fratelli dell'Ordine.

§11. Gli OMR avranno l'onore di vedersi incaricati della salvaguardia di preziose reliquie per conto della Chiesa, alfine di assicurarne la salvezza e goderne i benefici effetti.

B - Dei privilegi del Gran Maestro

§1. Il Gran Maestro, come rappresentante dell'Ordine riceverà un posto alla Congregazione delle Sante Armate.
Per questo farà parte dello Stato Maggiore e dell'Alto Consiglio delle Sante Armate.

§2. In virtù di sua posizione di Gran Maestro di un Ordine riconosciuto dalla Chiesa, il detto Gran Maestro avrà un rango pari a quello di un Vescovo e potrà trattare da pari a pari con i Vescovi.

§3. Il Gran Maestro o un suo rappresentante diretto potrà avere accesso all'Assemblea Episcopale Senza Frontiere così come alle Assemblee Episcopali per essere tenuto al corrente degli avvenimenti.

§4. Il Gran Maestro può disporre di un seguito e di Fratelli al suo servizio per facilitare il compimento delle sue funzioni ed incarichi. Questo fatto non dovrà in alcun caso essere troppo ostentato.

§5. Il Gran Maestro potrà circolare a cavallo o in carrozza nella città di Roma e sulla grande Piazza d'Aristotele.

§6. Il Gran Maestro avrà accesso ai giardini Pontifici, alle sale inferiori e ai saloni del Palazzo Pontificio. Potrà inoltre ottenere con facilità un incontro con qualunque membro della Curia, in funzione ovviamente della loro disponibilità di tempo.

§7. Il Gran Maestro potrà dare ordini o istruzioni a tutti i membri delle Sante Armate, se questo non viola le direttive dei superiori competenti o degli ordini delle missioni. Questo diritto non è applicabile alla Guardia Pontificia Romana, che resta sotto la custodia e la volontà del solo Santo Padre e dei suoi rappresentanti romani.

C - Dei privilegi dei Dignitari e Cavalieri

§1. I Dignitari e Cavalieri degli OMR, per la loro condizione rappresentano l'elité degli Ordini. Per questo essi potranno avere accesso allo Stato Maggiore delle Sante Armate, col permesso del Cardinal Connestabile o del Senatore Cavaliere cui è riservata possibilità di rifiutare tale privilegio senza alcuna spiegazione.

§2. I Dignitari degli OMR avranno accesso ai differenti Consigli che sono loro attribuiti dall'Ordine. In caso d'assenza l'Ordine dovrà nominare un Aggiunto che lo rimpiazzerà sul campo fino al ritorno del Dignitario. Se nessun aggiunto rimpiazzerà un Dignitario di un OMR dopo un'assenza di più di una settimana, alll'Ordine verrà imposto di nominare uno alfine di non paralizzare le Sante Armate.

§3. Tutti i Cavalieri di un OMR avranno il proprio titolo di nobiltà riconosciuto per le istituzioni araldiche dei Regni o Imperi dove la Religione ufficiale sia l'Aristotelismo.

§4. Tutti i Dignitari o i Cavalieri potranno circolare a cavallo nella città di Roma ma non nella grande Piazza di Aristotele.

§5. Tutti i Dignitari o Cavalieri avranno accesso ai giardini Pontificali e alle stanze inferiori del Palazzo Pontificale.

D - Dei privilegi dei membri degli OMR

§1. Il membro di un OMR è di fatto considerato come membro della Chiesa e deve essere trattato come tale. Beneficia degli stessi vantaggi prescritti nei Concordati. Il fedele avrà diritto al rispetto dei fedeli in tutte le terre aristoteliche.
Chiunque mancherà di rispetto a questa autorità sarà passibile di persecuzione dalla Santissima Inquisizione.

§2. I membri di un OMR potranno ricevere vitto e alloggio in tutte le Case del Signore e saranno trattati come fratelli da tutti i sacerdoti ed i servitori della Chiesa.

§3. I membri di un OMR sono sottomessi all'autorità del proprio Ordine e alla Congregazione delle Sante Armate, non sono tenuti a obbedire all'ordine di un sacerdote a meno che questo sia un Cardinale o un Cavaliere d'Isenduil, a condizione che questo non ostacoli una missione in corso. Sua Santità il Papa, il Cardinale Conestabile o Camerlengo, e il Cavaliere Senatore possono tuttavia dare un ordine contrario e prioritario.

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