[Messe] Saint valentin le 23 Février 1457

Guiguil, écouta Mytia présenter l'équipe de l'aumônerie; puis, comme tout à chacun, il récita la prière.

• Je confesse à Dieu tout puissant,
  A tous les Saints,
  Et à vous aussi, mes amis,
  Parce que j'ai beaucoup péché,
  En pensée, en parole, en action.
  Je supplie tous les Saints,
  Et vous, mes amis,
  De prier le Créateur pour moi.
  Que le Seigneur nous accorde le pardon,
  L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Guiguil écouta ensuite l'homélie du Père Dariush sur Saint Valentin. La crise semblant gagner du terrain, ce moment était propice au rassemblement des peuples. Et Guiguil se mit à sourire à cette vision qu'offrait la garde.

Choupi baissa la tête et confessa à voix baisse:

Quote :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Puis toujours la tête baissée ,elle écouta le Père Dariush parler du St Valentin et ses paroles la firent doucement sourire.
Elle releva la tête et comme un aimant attiré ,elle la tourna vers Fedy et il lui sourit,le temps sembla s'arrêter à ce moment là.

Le sourire reflétait tout son amour et elle lui sourit en retour ,partageant à cet instant les mêmes pensées que lui.
Puis se déconcentra sur la messe.

Xaba entra et se confessa

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.


puis continuat d'écouter la mese

Awenna était retournée en Languedoc, elle avait laissé le Père Spads à Mâcon, mais elle lui était reconnaissante à jamais, il lui avait sauvé la vie et grâce à lui elle était là, dans cette grande famille, qu'était pour elle, la Garde.
Elle y avait trouvé une sérénité, qu'elle avait été loin d'imaginer à son arrivée, entre la Capitaine Fabrizio qui l'a faisait rire lorsqu'il grognait des mots, Jewak qui si timide n'avait pas osé s'entrainer réellement avec elle, eu départ et aussi son parrain, qui régulièrement prenait de ses nouvelles.

Lorsqu'elle entendit son nom, elle se demandait bien ce qui pouvait lui arriver, elle se leva voyant des yeux tournés vers elle, elle en rougissait fortement et d'un petit pas rapide se dirigea vers Mytia de Béarn.

Faire nos voeux...............se disait-elle.........mais je ne vais jamais pouvoir..........elle déglutissait et restait planté là ne sachant plus où se mettre.

Après son ami Uriel, Frédéric vit le sergent Awenna se lever.
Il vit son hésitation, le rouge lui monter aux joues. Toujours cette timidité qui lui allait si bien.

Il sourit et se leva discrêtement.
Faisant le tour par les allées latérales, il s'approcha d'elle alors que le père Guiguil avançait à son tour faisant un sourire réconfortant à Awenna.
Se mettant derrière elle, il lui posa une main rassurante sur l'épaule. Il trouvait normal d'être là, en tant que parrain, référent ou tuteur.
Ca va aller murmura t-il.

Debout à côté d'Uriel, elle aperçut le sourire du Père Guiguil, toujours aussi rouge, elle répondit en esquissant un léger sourire.
Elle devait batailler avec elle même pour ne pas partir en courant se réfugier dans sa cellule, c'est à cette pensée qu'elle vit son parrain venir vers elle et se mettre juste derrière en posant une main sur son épaule.
Tournant la tête pour le regarder, elle le gratifia d'un sourire, les larmes lui montant aux yeux de par ce geste de soutien.
Merci répondit-elle.

Elle était fière d'avoir le Capitaine comme Parrain, il avait toujours pris de ses nouvelles pour savoir si elle s'en sortait. Si elle avait des interrogations, elle savait à qui s'adresser.
Le jour où elle avait pris la décision de se présenter à la Garde, jamais elle n'aurait imaginée trouver si grande famille, si grand soutien.

Sa solitude, le fait qu'elle s'était coupée de tant de monde durant toutes ces années, lui avait valu une grande timidité, c'est aussi ce qui la protégeait.
Seule ce n'était pas une vie, mais la souffrance avait été si grande, qu'elle avait préféré cela à tous ces regards interrogateurs toutes ces questions que l'on pouvait poser sur son passé.
Le temps passe et c'est alors qu'il y a peu elle rencontre un homme à son retour à Nîmes, les soirées passent en longue discussions, puis rapidement ils se retrouvent dans les bras l'un de l'autre. Mais un soir Awenna lui raconte son passé, ce qu'elle a vécu quatre années plus tôt, pourquoi elle n'arrive pas à faire confiance aussi facilement.
Ses dires font alors changer le comportement de cet homme et awenna se rend compte en un instant que cette si grande douleur, que cette grande solitude est la faute de cet homme.
Celui qu'elle avait recherché durant des années pour finalement ne plus y penser en entrant dans la Garde, celui qui la faisait revivre ses derniers jours, celui pour qui son coeur battait à tout rompre, n'était autre que le meurtrier de ses parents.
Son retour à Nîmes avait été l'annonce d'une très mauvaise nouvelle, et maintenant lui, cela avait été trop pour Awenna. Après l'avoir frappé de son poing droit au visage, elle l'avait laissé, sans pour autant lui en vouloir, mais non elle ne pouvait plus l'aimer.
Elle était revenue se réfugier à la Garde et elle ne quittait parfois pas les lieux mais sa timidité avait subitement refait surface.
Elle se sentait en sécurité à la Citadelle et le geste de son Parrain, le lui prouvait encore une fois.

Mytia avait patienté profité de ce moment pour croisé des regard connu et en decouvrir d'autre. Depuis qu'elle n'avait plus le temps de s'occuper des cours des eleves, elle avait beaucoup predu en proximité avec ses derniers. C'est avec une pointe d'amertume et de regret qu'elle fit se constat.
Revenant de sa reflexion, elle porta un regard bienveillant sur chacun des garde ayant repondu a sa demande, finissant sur son aumonier Guiguil. Un franc sourire vint s'ancré sur ses levres alors que sa main se posa sur son epaule:

Mon frere, en ce jour, devant Dieu notre pere et devant vos freres et soeurs, je vous invite a prononcer ce serment qui vous liera a la garde episcoaple que vous avez souhaité integré il ya quelques mois deja et que vous servez avec beaucoup de conscience et de foi.

Gardant la main ou elle etait, elle prononca le serment pour que le pretre puisse le repeter a sa suite:

Quote :

Je jure de servir avec honneur et loyauté l'Eglise.

Je jure d'être au service de la Garde Episcopale, de mes supérieurs et de Rome.

J'accepte et comprends la suprématie de mon engagement envers le Très-Haut et Ses saintes institutions face aux pouvoirs temporels.

Je jure de protéger l'Eglise.

Je jure d'être respectueux du Dogme et du Droit Canon.

Je jure de servir de mon mieux la cause et les idéaux du bien en vivant dans le respect du Livre des Vertus.

Parce ce serment fait, je deviens et demeurerai membre de la Garde Episcopale.

Ce ne fut qu'a la derniere parole prononcé par le pretre qu'elle se decida a retirer cette main posé sur son epaule. Il n'avait jamais faillit a sa tache en ce lieu, il etait des plus digne pour honnorer ce serment fait. Avec un sourire, elle aquiesa s'approchant pour lui murmurer:

Merci a vous mon frere, pour la garde, pour tous ses membres et pour moi meme.

Elle recula de quelques pas, portant son regard sur Uriel:

Mon fils je vous en prie, veuillez vous approcher et prononcer haut et fort ce serment qui vous liera a la garde et a notre pere a tous. Votre devotion et votre implication ne sont plus a prouver, veuillez repeter apres moi:

Quote :

Je jure de servir avec honneur et loyauté l'Eglise.

Je jure d'être au service de la Garde Episcopale, de mes supérieurs et de Rome.

J'accepte et comprends la suprématie de mon engagement envers le Très-Haut et Ses saintes institutions face aux pouvoirs temporels.

Je jure de protéger l'Eglise.

Je jure d'être respectueux du Dogme et du Droit Canon.

Je jure de servir de mon mieux la cause et les idéaux du bien en vivant dans le respect du Livre des Vertus.

Parce ce serment fait, je deviens et demeurerai membre de la Garde Episcopale.

Après le Père Guiguil, venait le tour du Major.
Il n'avait point d'appréhension sur son serment, car de récents événements dans sa vie avaient fait qu'il voyait plus clairement son avenir au sein de la Garde et de l'Eglise Aristotélicienne.

Uriel travaillait sur les deux fronts, sans relâche et les demandes lui venaient de partout.
De plus en plus de croyants venaient des villages aux alentours pour lui demander ses enseignements en vue du baptême, et en tant que membre de Garde, il vantait les mérites des Saintes Armées dans chaque taverne qu'il pouvait visiter.
Son statut récemment obtenu de diacre itinérant lui permettait de propager encore plus la Foi, surtout dans les endroits où il n'y avait point de représentant de l'Eglise.

C'est donc avec fierté qu'il allait pouvoir renouveller son serment, envers Dieu, envers l'Eglise Aristotélicienne et envers ses soeurs et frères de la Garde.

Levant la tête, il regarda Mytia.

Merci, Excellence

Puis il se mit face à l'autel et ainsi devant la croix de Christos,
tout en posant un genou au sol, il sortit son arme et la posa sur ses paumes, comme pour l'offrir à Dieu.
A cet instant précis, il pensa aux actes de saint Bernard, mais l'image de l'Archange Gabriel s'imposa dans son esprit, espérant ne jamais devoir sa sortir pour blesser.

Il baissa la tête et ferma les yeux et entonna d'une voix claire et calme :


Après avoir prononcé ce serment, il récita silencieusement une prière supplémentaire, implorant Dieu de veiller sur ses Amis, ses soeurs et ses frères dans la Foi.

Le Major se releva, serein, il ranga son arme et se recula de quelques pas, laissant d'autres venir réciter ce serment.

(to be continued
Reprise de la cérémonie dès le retour de Mytia)