Messe du 09 Aoust 1457

Les cloches sonnaient et oui déjà dimanche la messe dominicale.
je me rajusta ma tenue et sortie afin de rejoindre la chapelle.

L'aumônier était sur les marches en attendant les fidèles

bonjour Aumônier Guiguil
cela devient un rituel la messe dominical
c'est une chose agréable car nous nous retrouvons toutes régions confondues
j'ai une p'tite question a vous poser
est ce que la confession est elle obligatoire et à partir de quel moment devons nous la faire ?

Puis j'entrai dans la chapelle, me signa et m'installa, il y avait déjà quelque personnes d'arriver

Encore un matin, mais pas un matin pour rien.
Le blondinet était là à l’appel des cloches, comme toujours. Il ne ratait aucune messe, sauf en cas de force majeure, car il se plaisait à communier avec Dieu, car il ne suivait que la voie qu’il lui traçait.

Tout était parfait en ce jour radieux. Il faisait assez chaud pour apprécier que l’on soit en été, et assez frais à l’intérieur de la chapelle pour apprécier la messe.
Beaucoup restaient sur le parvis de l’édifice. Yves les salua donc chaleureusement, puis pénétra dans l’enceinte de cette chapelle après avoir surpris cette conversation sur la confession.

Une place libre, assez proche de l’autel, il se signa à l’entrée de la chapelle avant de rejoindre le banc qu’il avait repéré.
S’installant enfin, il patienta en se recueillant quelques instants par la prière.

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Nog een ochtend, maar niet een ochtend voor niets.
Blondinet was daar aan het verzoek van de klokken, zoals altijd. Hij miste geen enkele mis, behalve in geval van overmacht, want hij beviel zich om met God te communiceren, want hij volgde slechts de weg die hij hem schetste.

Alles was perfect in vandaag stralend. Hij deed genoeg kou om te beoordelen dat men in de zomer, en vrij vers binnen de kapel is om de mis te beoordelen.
Velen bleven op het kerkplein van het gebouw. Yves begroette ze dus vurig, vervolgens doordrong in deze kapel na dit gesprek verrast te hebben over de bekentenis.

Een vrije plaats, vrij dichtbij het altaar, ondertekende hij zich aan de toegang van de kapel alvorens met de bank overeen te komen die hij had gevonden.
Tenslotte zich vestigend, oefende hij door zich enkele momenten door het verzoek te verzamelen geduld.

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Another morning, but not one morning for nothing.
The fair-haired boy was to the appeal of bells there, as usual. He missed no mass, except in case of force majeure, because he liked to commune with God, because he followed only the way which he drew him.

Everything was completed in this radiant day. It was enough warm to appreciate that we are in summer, and rather fresh inside the chapel to appreciate the mass.
Many stayed on the square of the building. Yves thus greeted them warmly, then penetrated into the surrounding wall of this chapel having surprised this conversation on the confession.

A free place, rather close to the altar, he crossed itself in the entrance of the chapel before joining the bench which he had tracked down.
Settling down finally, he waited by collecting itself some moments by the prayer.

Uriel sourit à la remarque de Guiguil lorsqu'il lui dit que le clergé passait beaucoup de temps en ces lieux.

Oui, Monseigneur, c'est un métier merveilleux, comme vous le dites.
Je n'ai jamais, au grand jamais, regretté la voie que j'ai entrepris, à la frontière entre deux mondes, tentant toujours de les faire cohabiter harmonieusement.

Il admirait l'humilité de l'Evêque et le respectait beaucoup, autant pour sa manière d'être que pour son ouverture d'esprit.
Il y avait certes d'autres évêques qu'il connaissait, avec qui il n'aurait jamais agi de la sorte, et même, se serait figé pour pourvoir les regarder droit dans les yeux, tellement il désapprouvait leur suffisance.
Heureusement, de tels cas étaient extrêmement rares.

Il se releva donc..

Merci à vous, Monseigneur, ce geste est sincère en effet ; je m'en rappellerai pour l'avenir.

Il le salua et se dirigea vers les bancs.

Guiguil salua les aumôniers au fur et à mesure qu'ils entrèrent dans la Chapelle, et remercia Uriel.

Comme je comprends vos paroles mon Frère. Oh oui, au combien.

Il laissa ainsi tout le monde prendre place, et remonta à son tour la nef de la Chapelle pour se présenter devant l'autel. Là, il se tourna vers l'assemblée, faisant un clin d'oeil vers Uriel. Il se retourna à nouveau et mit genoux à terre, baissant la tête, il joint les mains et récita une prière.

Quote :

• Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose.
  Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve,
  Aide-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres,
  Aide-moi à protéger la terre des Hommes de l’ombre de la créature sans nom,
  Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert,
  Fait que cette fois ce soit nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis

Il baisa le sol et se releva.

Je laisse ce jourd'hui la parole au Père Dariush, qui va officié.

Il se tourna vers Dariush, et l'invita à s'approcher.

Guiguil, qui se tenait sur le côté de l'autel, récita à son tour les prières.

Quote :

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Quote :

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN

Mes enfants, nous allons lire un passage du Livre des vertus à présent. Il s'agit du Livre IV de la Vita de Christos, dont le titre est le Siège d'Aornos.

Quote :

Exclus d’Aornos, Aristote et moi-même rejoignîmes Alexandre, qui attendait avec son armée à quelques centaines de coudées des remparts de la cité. Le roi ne manqua pas de nous interroger sur les défenses de l’ennemi, chose à laquelle, je dois l’avouer, je n’avais pas prêté la moindre attention. Ce n’était manifestement pas le cas d’Aristote, qui fit en détail une description du dispositif militaire Assacène. Il ajouta qu’Aornos n’était qu’une cité corrompue, qui méconnaissait les principes de base devant fonder toute communauté, et qui n’était pas digne du nom de république. Il en concluait qu’il fallait la détruire, et fonder à sa place une cité vertueuse, et qu’il fallait, selon ses propres termes, « extirper l’erreur des esprits faibles, pour y substituer la conviction en la vertu ».

J’eus soudainement un de ces éclairs qui vous font espérer une petite gloire intellectuelle, et je crus pouvoir prendre le philosophe en défaut. Je relevais en effet qu’il avait tantôt affirmé au manitou que la violence était chose vicieuse car relevait de la colère, et que pourtant il encourageait Alexandre dans son entreprise expansionniste. Aristote me répondit plutôt sèchement : « Notre communauté est glorieuse, parce que vertueuse. Ce constat n’a rien de subjectif, c’est une réalité parfaitement tangible, et qui fonde notre droit à établir, sur toute la surface du monde connu, notre république, pour le bonheur des peuples. Nos principes sont la vérité parce que sont tirés de l’ordre naturel des choses. Nous sommes la république universelle de l’esprit ». Je décidais de mesurer, à l’avenir, mes paroles, pour éviter d’être ainsi tourné en bourrique par le philosophe.

Rassemblés en ce jour pour faire mémoire de nos morts, de nos victimes et de nos héros, nous sommes amenés à prier pour ces soldats courageux qui ont donné leur vie pour une cause noble.
Quiconque combat pour le bien, péri au nom du Seigneur et souffre pour la gloire de Son Œuvre sera sauvé. Lorsque la fin est juste, les moyens importent peu pour abattre les tentations qui mènent à la subversion. Le Mal est partout et le fidèle doit prendre les armes que sont le Verbe et l’épée pour faire régner la paix de Dieu.
Maintenant je veux prier avec vous. Penser à ces Justes qui ont combattu contre les adorateurs de la bête sans nom.

Que la Paix du Seigneur soit sur ceux qui ont souffert en Son Nom.

Et Guiguil de répondre.

AMEN

Communions ensemble !
Christos, alors qu'il savait qu'il allait mourrir, dit :

Quote :

Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.